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Tampon hygiénique : une bombe chimique

Table des matières

Êtes vous vraiment sûre de vouloir encore mettre des tampons ?

Savez-vous quelle bombe chimique représente un seul tampon ?
Savez-vous que l’utilisation des tampons peut-être risquée et entraîner des conséquences graves ?

Une femme utilise en moyenne 11000 tampons dans sa vie, or aujourd’hui la composition des tampons est un réel mystère et n’apparait pas sur les boites alors que ces derniers sont directement au contact de la muqueuse vaginale, en voie interne et souvent pendant plusieurs heures !
Aujourd’hui les scandales éclatent, et de nombreuses femmes ont été victimes de ce qui pour la plupart d’entre nous, reste un objet bénin et sans conséquence.
Malheureusement, à ce jour il n’existe aucune étude d’impact des tampons sur la vie des femmes ….
  • Problème N°1 : La composition inaccessible : aucune transparence sur ce produit alors qu’il est utilisé en intravaginal. Les fabricants gardent la composition secrète.
  • Problème N°2 : Ce qui a été retrouvé dans les tampons suite à des investigations. 20 à 30 composés chimiques dans l’étude des plus grandes marques dont des substances hautement toxiques : furane, formaldéhyde, glyphosate, phtalate, dioxine (provoqué par l’utilisation de dioxyde de chlore afin de rendre la cellulose blanche).
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    Avez-vous vraiment envie de porter en vous 5 jours par mois tous ces produits ??

  • Problème N°3 : la dangerosité est augmentée avec la capacité d’absorption. Plus un tampon synthétique est absorbant plus il est à risque d’entrainer un SCT (syndrome de choc toxique).

Comment l’utilisation d’un tampon peut devenir dangereuse et entraîner un SCT ?

Le tampon permet à une certaine variété de staphylocoque doré dont certaines femmes sont porteuses de se développer : le flux menstruel est bloqué dans le vagin par le tampon, et si dans le vagin il y avait déjà du staphylocoque doré, celui-ci va utiliser le flux menstruel comme milieu de culture. 20 à 30 % des femmes sont porteuses du staphylocoque doré. Ce phénomène entraîne une prolifération du staphylocoque doré dans le vagin. Dans ces colonies le sang est détruit par les bactéries qui produisent des toxines. Ces toxines passent dans le sang et activent le système immunitaire de façon massive qui entraîne une hypotension, choc, fièvre, irruption cutané … jusqu’à l’infection généralisée qui est mortelle si elle n’est pas prise en charge à temps.
Quels sont les premiers signes du syndrome de choc toxique menstruel (SCT) : Epuisement brutale, forte fièvre, impression d’avoir la grippe ou gastro. C’est signe peuvent apparaitre après le port d’un tampon.

Mais encore ? 

On soupçonne aussi le tampon d’être une des causes de l’endométriose (d’une part à cause de la présence de dioxine mais aussi par l’effet obstruant).
Des études montrent que plus une femme utiliserait des tampons plus elle serait exposée à l’endométriose. Le lien est dû notamment à l’obstruction du vagin pendant les règles.
Le sang étant censé être évacué, lors du port de tampon le sang peut remonter et atteindre les culs de sac de Douglas dans l’abdomen, responsable de douleurs très vives. D’autres part, la présence de perturbateurs endocriniens peuvent être à l’origine de dérèglements hormonaux et d’autres pathologies.
De plus, l’accumulation de la dioxine dans le corps de la femme mois après mois est un réel problème : la muqueuse vaginale étant très perméable, cette molécule est donc très probablement assimilée par le vagin. Chaque tampon c’est une dose de dioxine supplémentaire dans le corps, jusqu’à 10 tampons par période de règles, répété 28 jours plus tard. Quelles sont les réelles conséquences ??
Enfin, la présence de DEHP, un phtalate, augmente le risque d’infertilité. Plus le niveau de phtalate est élevé pendant la période de développement folliculaire (oestrogénique) plus le risque de fausse couche est élevé. Or la période des règles constitue chez certaines femmes déjà une période de développement folliculaire précédent l’ovulation. La qualité de l’ovule en sera donc impactée si sa maturation a lieu pendant le port de tampon. S’en suivra donc des fausses couches et donc des cycles infertiles.

Mes conseils pour éviter les risques :

* Ne pas porter de tampons, les femmes peuvent utiliser des cup, serviettes, ou pratiquer le flux libre instinctif
* Sinon choisir un tampon doté d’un niveau d’absorption minimal
* Préféré les tampons en coton, car ce sont les matières synthétiques qui favorisent la prolifération du staphylocoque doré
* Utiliser des marques biologiques
* Changer de tampon le plus souvent possible
Vous voulez en savoir plus sur ce sujet ? Regardez le documentaire édifiant d’Arte à ce sujet https://www.youtube.com/watch?v=OXvWgd412_I « TAMPON, L’ennemi intime des femmes »
Mélissa Carlier
Mélissa Carlier

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